1. La mort marque l’irruption du « tout autre », de l’inconnu dans notre existence. Elle échappe donc par définition à toute synthèse, et rend vaines toutes spéculations hasardeuses à son sujet. Mère de toutes les angoisses, elle est volontiers refoulée ou occultée par notre monde moderne. En savoir +
2. Si la philosophie veut nous « apprendre à mourir » (Montaigne), ses réponses restent incapables de combler le cœur de l’homme naturellement assoiffé d’éternité. Les mythologies et autres religions naturelles veulent apporter des récits plus convaincants sur l’au-delà, mais c’est la Révélation chrétienne qui - en Jésus le Christ - révèle à l’homme sa destinée ultime et son incroyable dignité. En savoir +
3. Comme chrétiens, nous savons que notre vie éternelle a déjà commencé et que la mort n’est pas à venir mais qu’elle est déjà en quelque sorte « derrière nous ». Les premiers chrétiens s’appelaient « les vivants » [en grec : hoï zontes]. Cette vie éternelle nous est acquise depuis la Passion et la Résurrection du Christ à laquelle nous sommes associés définitivement par notre baptême. À nous, par une vie de charité et d’oubli de soi, d’anticiper déjà sur terre autant que possible la réalité du ciel, où seul l’amour demeure. En savoir +
4. L’expérience montre souvent qu’au moment de la mort, les fidèles sont fortifiés et comblés de grâce. N’est-ce pas après tout ce que l’on demande à la Vierge à chaque fois que nous prions le « Je vous salue Marie » : l’assurance qu’elle sera là « à l’heure de notre mort ». Ainsi, elle dit à saint Jean de Dieu : « Ce n’est pas ma coutume d’abandonner à pareille heure ceux qui m’ont suivie ». En savoir +
5. Sur le plan théologique, ce moment de la mort physique correspond donc pour l’âme à son jugement particulier, dans l’attente de la fin des temps. Durant ce jugement particulier, juste après la mort, se détermine notre destin éternel : à la lumière tant espérée de la vérité de Dieu, nous choisissons en pleine conscience et liberté d’accepter son amour ou non. En savoir +
6. L’âme qui a choisi l’amour de Dieu peut cependant nécessiter d’être purifiée davantage. C’est le purgatoire, qui apparaît comme un processus interne et nécessaire de transformation de l’homme, par lequel ce dernier se rend capable de Dieu, et de la communion des saints. En savoir +
7. La Création toute entière est dans l’attente du retour du Christ en gloire, ou « Parousie ». Cette parousie correspond aussi pour chacun au Jugement dernier (ou universel), où apparaîtront toutes les conséquences de nos actions sur terre, même après notre mort. Alors seulement l’homme touche le stade définitif de son destin. En savoir + |
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